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    Dans un message parvenu à buniaactualite.com ce 22 avril 2022 à partir de Goma où il séjourne, le coordonnateur de Task Force, cette structure d’anciens seigneurs de guerre qui avait été dépêchée en Ituri par la présidence de la République pour sensibiliser les groupes armés locaux à cesser les hostilités, s’est dit toujours disposé à s’engager de nouveau pour le retour de la paix.

    Thomas Lubanga qui venait à peine d’être relâché par les miliciens de CODECO lui et 7 de ses compagnons après près de 60 jours passés comme otages, estime que “le chantier de la pacification n’est pas encore terminé” et que l’incident de leur enlèvement le 26 février dernier “est loin de les décourager”.

    « [•••] l’incident de prise en otage de ses membres (Task Force), loin de la décourager, l’incite plutôt à poursuivre les efforts entrepris pour le retour de la paix en Ituri pour lequel elle vient de payer un prix fort à travers la détention de ses membres pendant près de 60 jours dans l’angoisse, les privations, l’incertitude du lendemain », peut-on lire dans ce document adressé aux fidèles de quelques Eglises ayant organisé des cultes d’action de grâce pour célébrer leur libération.

    Task Force en a profité pour inviter toutes les confessions religieuses ainsi que les personnes de bonne volonté à continuer à se mobiliser et à prier instamment pour que le seigneur puisse “désarmer les cœurs et les mains de nos frères égarés afin que la paix revienne en province de l’Ituri qui en a le plus besoin”.

    C’est depuis le 12 avril dernier que les 4 derniers membres de cette structure dont Thomas Lubanga, avaient réussi à s’échapper des mains des CODECO qui les retenaient captifs dans le territoire de Djugu, une version de l’administrateur de cette entité qui avait vite été contredite par l’armée.

    Cette dernière a, en effet, affirmé que M. Lubanga et son adjoint Floribert Ndjabu ainsi que deux Colonels FARDC ont été libérés au cours d’une opération spéciale menée dans la zone.

    Lire aussi : Ituri: libération, évasion ou exfiltration par l’armée, Thomas Lubanga revient sur le calvaire vécu chez CODECO

    Aussitôt arrivés à Bunia, l’équipe de Task Force s’est envolée pour Goma au Nord-Kivu où elle séjourne encore à ce jour.

    Difficile à ce stade de savoir la suite réservée à leur mission mais l’opinion iturienne est très divisée par rapport à cette question.

    Nombreux estiment que cette périlleuse mission de Task Force devait se limiter là bas et que le gouvernement congolais devrait envisager d’autres mécanismes pour pacifier l’Ituri.

    La Rédaction

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