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    En Ituri et au Sud-Kivu, les femmes sont marginalisées dans le secteur minier par rapport aux hommes. Ceci ressort d’une étude effectuée par l’ONG International Alert dans ces deux provinces de l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC).

    Cette révélation a été faite ce jeudi 09 mars à Bunia, à l’occasion d’un atelier de restitution, auquel une dizaine de personnes œuvrant dans le secteur minier y ont pris part.

    Il était question pour l’organisation non gouvernementale International Alert de présenter le résultat des enquêtes menées sur la dynamique genre dans le secteur minier, ceci pour élaborer la stratégie genre du projet « Madini kwa Amani na Maendeleo », « minerais pour la paix et le développement », en swahili.

    Parmi les principaux résultas, il faut noter la disparité dans la répartition des activités minières entre les hommes et les femmes. Les femmes sont parfois mal perçues, prêtées de mauvaises intentions. Il y a aussi l’absence d’autonomisation des femmes dans ledit secteur, et bien d’autres résultats.

    Pendant ce temps, la représentante de ce projet a, à la fin de cet atelier, demandé aux participants de bien vouloir capitaliser les acquis pour aller vulgariser la notion de genre dans leurs milieux respectifs.

    De sa part madame Biwaga Ruth, présidente du conseil d’administration de la coopérative minière des femmes pour le développement du Congo COMIFADEC en sigle, et l’une des participants, appelle les femmes travaillant dans le secteur minier de prendre « ce travail en considération ».

    Rappelons que cette activité entre dans le cadre du projet « Madini kwa Amani na Maendeleo ». Un projet exécuté par le consortium des organisations, Justice Plus, International Alert, OJP, UPUS et EURAC. Il est exécuté dans deux provinces de la RDC sont le Sud-Kivu et l’Ituri, bénéficiant du financement de l’ambassade du Pays Bas.

    Janvier Bamunoba

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