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    La note circulaire du ministre congolais de l’enseignement supérieur et universitaire, relative à la viabilité des établissements de l’ESU en province de l’Ituri a été rendue publique ce lundi 20 décembre 2021.

    Dans une copie de ce document parvenu à buniaactualite.com, seulement 8 établissements supérieur et universitaire sont il interdits de fonctionner pour non viabilité, notamment :

    • L’université évangélique pour le progrès en Ituri UEPI basé à Bunia.
    • L’université évangélique de Aru basé dans le territoire qui porte le même nom à l’extrême Nord-Est de la province.
    • L’institut supérieur de théologie et de développement communautaire ISTDC de Yakusu.
    • L’institut supérieur pédagogique ISP Komanda dans le territoire d’Irumu.
    • L’institut supérieur pédagogique ISP Niania dans le territoire de Mambasa.
    • L’institut supérieur de développement durable de Bunia ISDD Bunia.
    • L’institut supérieur des techniques médicales ISTM Ariwara dans le territoire d’Aru.
    • L’institut supérieur d’administration et de développement ISAD Niania dans le territoire de Mambasa.

    Il faut cependant relever plusieurs critiques émises déjà à chaud quand à cette mesure prise par le ministre Nzangi Butondo qui dit s’appuyer sur le travail d’audit organisationnel et et une enquête de viabilité menés aux mois de juillet et août de l’année en cours sur toute l’étendue du territoire national.

    On note des établissements classés en Ituri pourtant visiblement ne fonctionnent pas dans cette province, le cas de l’Institut supérieur de théologie et de développement communautaire ISTDC de Yakusu.

    D’autres analystes notent des établissements que l’on peut qualifier de non alignés, car fonctionnant bel et bien en province mais ne se retrouve ni sur la liste de ceux qui sont reconnus par le ministre, ni sur celle de ceux qui sont fermés.

    Des établissements sans aucune viabilité notoire car n’ayant ni bâtiments propres, ni laboratoire, ni bibliothèque, ni installations hygiéniques acceptables, se retrouvent pourtant parmi ceux autorisés à fonctionner.

    Autant de critiques qui laissent l’opinion perplexe, beaucoup se demandent si le travail fait par ce ministère a été sérieux.

    Le cas de cet internaute qui commente:

    « Je ne vois rien de sérieux dans le travail fait par cette équipe monoéthnique composée des Nande qui se promène dans des provinces sans maîtriser les lieux », faisant référence à la copie d’un ordre de mission ayant fait le tour des réseaux sociaux il y a peu, où l’on remarque que le ministre Nzangi a aligné en majorité des experts appartenant à sa propre tribu, peut-être même des membres de sa famille biologique.

    La Rédaction

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