Le service de communication et d’information des forces armées de la République démocratique du Congo a, ce samedi 18 avril à Bunia, organisé une séance de travail à l’intention des médias.
Ceci s’inscrit dans le cadre du traitement des informations sécuritaires et les rôles que les médias doivent jouer dans une zone en conflits, compte de locataire de la grandeur de ce qui se passe en Ituri.
Le principal orateur de cette séance, le général de brigade Sylvain Ekenge, abordant «la fonction de communication pendant les opérations militaires», s’est plus orienté vers la sensibilisation des chevaliers de plume.
«On ne communique pas n’importe quoi. Pendant les opérations militaires, il y a une communication opérationnelle. Il faut communiquer, mais communiquer utile et responsable, en respectant les normes qu’il faut pour communiquer pendant les opérations militaires »à-il rappelé, au cours de son exposé.
Le général Ekenge, survolant toutes les notions essentielles, s’est aussi retardé sur les grands rôles que reviennent aux journalistes dans le contexte actuel des atrocités en Ituri.
« Les journalistes doivent favoriser et maintenir l’adhésion de l’opinion publique aux objectifs de l’opération militaire et à ses modalités d’exécution » a-t-il martelé.
C’est dans une salle pleine, du centre de coordination des opérations au Quartier Général de la 32e Région Militaire vers Opas (Ville de Bunia ), que les directeurs des chaînes des radios locale, les rédacteurs en chefs, les journalistes reporters, les directeurs de médias en lignes et les administrateurs de groupes whatsApp prennent part à cette séance.
Depuis 2017, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) mènent des opérations contre les assaillants de CODECO, actifs dans le territoire de Djugu. Au début de cette année, une série d’offensifs à grande échelle des FARDC un conduit à la neutralisation du chef de ce groupe rebelle, Justin Ngudjolo ainsi que ses principaux collaborateurs.
Il est donc attendu des hommes et des femmes de médias en Ituri, de «promouvoir la légitimité et l’image des FARDC; de formater l’opinion locale, nationale et internationale et, contribuer à la restauration de la paix et de l’autorité de l’État ».
La rédaction