C’est ce mardi 25 mai que le monde célèbre la journée internationale pour l’élimination de la fistule. En Ituri, la Division provinciale de la santé a dressé le bilan de cette maladie en province depuis 2017, touchant des femmes et filles.
“ En terme de réparation dans notre province, plus de 2000 femmes ont déjà été réparées sur un total de 9000 identifiées. Nous avons encore 7000 a retrouvé et réparé ”, a expliqué à buniaactualite.com, le docteur Louis Tchulo.
Des campagnes de réparations des fistules sont organisées en Ituri par UNFPA. Dans la routine, c’est PRODES-Memisa qui s’occupe de la récupération.
” A Jiba (Djugu), il y a 5 cas qui ont été signalés par un honorable et nécessite d’être réparé. Le problème c’est leur évacuation pour qu’elles arrivent à Bunia et nous pensons dès que la route sera dégagée elles vont rejoindre l’hôpital pour cette réparation ”, a poursuivi le chef de Division.
Le Fonds des Nations-Unies pour la Population (UNFPA) a rappelé, pour sa part, que les femmes et filles atteintes d’une fistule obstétricale sont parmi les plus marginalisées dans la communauté.
Selon Joseph Nakikumula, son responsable, un état de lieu dressé par la DPS/Ituri en 2017 avait révélé que la province compte plus de 9402 cas de fistules non réparés.
“ Les efforts ont été menés et à séjour, on ne compte qu’environ 7000 cas à réparer. Ce qui montre les efforts qui ont été menés pour l’élimination de la fistule obstétricale ”, a-t-il renseigné.
Le Programme pour la santé de la reproduction indique que plusieurs facteurs favorisent cette maladie, c’est notamment les mariages forcés et grosseses précoces chez les jeunes filles.
Docteur Dudu, répondant de ce programme en province exhorte chaque parent à ne pas donner en mariage une fille avant ses 18 ans d’âges.
Constant Same Bagalwa