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    « Dialogue social » entre la société civile et le gouvernement provincial : échec et mat !
    Vue de la salle des plénières de l’Assemblée Provinciale de l’Ituri.
    Photo ©Luc Malembe
    La session de mars qui s’est ouvert ce vendredi 30 mars à l’assemblée provinciale de l’Ituri sera axée principalement sur la situation sécuritaire à Djugu, la tracasserie routière, l’incivisme fiscal et la crise économique qui en découle, a affirmé Udaga Djozoo, président de cet organe dans son discours de circonstance.

    Tout en remerciant toutes les personnalités et organisations qui se sont impliqué pour éviter que cette crise à Djugu ne dégénère, il a tenu à rassurer que l’accent sera mis sur le contrôle parlementaire, pendant que son organe est souvent accuse de « copinage » avec l’exécutif provincial pour n’avoir sanctionné aucun de ses membres.

    Il a invité la population à l’habitude de suivre les débats pour s’enquérir du travail que son organe abat.
    A la question de la gestion actuelle de la province, jugée de chaotique par certains élus nationaux ainsi que la société civile qui d’ailleurs avaient exigé que le gouverneur de province soit « immédiatement » relevé de ses fonctions, le président Udaga estime que ce rôle revient uniquement à son organe.

    « Le représentant du peuple c’est l’assemblée provinciale. Il fallait que l’initiative vienne de l’assemblée provinciale pour faire partir le gouverneur. Et lorsqu’il y a un contrôle ou une motion de censure ou de défiance, ce sont les honorables députés provinciaux qui votent et non la population » insiste-t-il

    Cependant, des critiques contre ce discours n’ont pas tardé.

    A l’Union pour la nation congolaise(UNC), un parti de l’opposition qui le qualifie de « vide » et de « creux », on pense que l’assemblée provinciale aurait dû se délocaliser vers Djugu et y siéger pour compatir avec les victimes des récentes atrocités.
    « C’est du folklore, du rigolo. Les assemblées provinciales sont devenues inutiles. Nous sommes fatigués des discours qui ne se concrétisent jamais. Tout ce que nous attendons, c’est des élections pour balayer ce régime » a déclaré Lievain Binuengi, son secrétaire fédéral en province.

    Cet avis n’est pas partagé par Jeanne Alasha, porte-parole des organisations féminines de l’Ituri qui elle affirme « faire confiance » à l’assemblée provinciale et demande de « croire » à ce discours du président Djozoo qui lui semble plutôt « réaliste »

    Ouverte ce jour, la session de mars qui met fin aux vacances parlementaires de 3 mois, sera clôturée en juin prochain.

    La Rédaction

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