La société civile, coordination provinciale de l’Ituri, présente un tableau très sombre de la situation sécuritaire en Ituri depuis le début de cette année 2020, devenue très précaire suite à l’activisme des différents groupes armés.
Au cours de quatre premiers mois de cette année, il y a eu plus de 600 (six cents) morts, plus au moins 3.000.000 (trois millions) des personnes déplacées ainsi que plus de 2.000 (deux mille) villages et centres de négoces détruits par ces groupes armés, rapporte cette structure citoyenne.
Ce mercredi 13 mai, dans une lettre ouverte adressée au président de la République, Jean Bosco Lalo, coordonnateur la société civile de l’Ituri, met le chef de l’Etat congolais face à ses responsabilités, pour imposer la paix en Ituri, avec la même volonté observée dans la lutte contre le Covid-19.
« Nous recommandons au Chef de l’Etat et Garant de la Nation congolaise, de pendre toutes les mesures lui reconnues par les lois de notre pays afin de stopper la flambée de la criminalité imposée à la population iturienne par les ennemis de la paix et leurs complices », peut-on lire dans cette lettre, dont buniaactualite.com s’est procuré une copie.
Encourageant les efforts des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et des opérateurs sécuritaires, cette société civile dit croire encore à la ferme volonté du président Tshisekedi de mettre fin aux hostilités en Ituri. Aussi, elle exhorte les organisations humanitaires de venir en aide aux déplacés.
Quatre de cinq territoires de l’Ituri sont en proies à l’insécurité grandissante, ces deniers mois. Les assaillants de CODECO, la milice FPIC de « Chini ya Kilima » ainsi que les mai-mai sont à la base de la déstabilisation des territoires de Djugu, Mahagi, Irumu et Mambasa.
David Ramazani
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