Le parlement de jeunes dans la zone minière en territoire de Djugu, révèle avoir documenté 64 cas de violences sexuelles dont 56 faites sur mineurs dans le territoire de Djugu au nord de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri.
Les principales causes sont la consommation abusive de la drogue, des boissons stimulantes, mais aussi et l’insécurité grandissante dans la zone donnant le champ d’opération aux bandits et détenteurs illégaux d’armes.
Pour le président du Parlement, des jeunes en zone minière, des jeunes et des membres des groupes armés actifs dans la région, sont les principaux auteurs. Mangete Makomesa recommande aux autorités de barrer la route aux trafiquants et vendeurs de drogues, qui qu’il soit.
« Depuis janvier jusqu’au mois de juin, nous avons répertorié 64 cas de violences sexuelles, dont 56 faites sur les mineurs. Ce sont les jeunes qui prennent de la drogue et des boissons stimulantes avec les groupes armés dans la région qui en sont auteurs. Voilà, les autorités doivent traquer les trafiquants et vendeurs de drogues et surtout mettre hors d’état de nuire tous les groupes armés actifs dans la zone sans exception”, souhaite-t-il.
La multiplicité des cas de violences sexuelles inquiète aussi le bureau Genre, famille et enfants dans le territoire de Djugu qui documentait 30 cas au premier trimestre. Face à ces violences endémiques, la stigmatisation et le manque de prise en charge restent le lot de la majorité des victimes.
Nous rappelons que l’insécurité dans la zone minière a plusieurs conséquences outre le déplacement forcé des habitants.
Heritier Mangete