La recrudescence de l’insécurité dans les territoires de Djugu et Mahagi provoque déjà un déplacement massif de la population en interne et vers l’Ouganda voisin.
À Djugu, plus de 1000 personnes ayant fui les atrocités dans la chefferie de Bahema Nord, sont enregistrés précisément à Largu, Tagba et Tchomia. D’autres déplacés, en provenance des villages riverains du lac Albert et dont le nombre reste à préciser, ont regagné l’Ouganda voisin suite aux multiples exactions des hommes armés.
« Ces déplacés vivent sans aucune assistance, certains vivent dans des familles d’accueil, nous sollicitons une intervention des humanitaires» a dit Charité Banza, coordonnateur de la société civile locale, joint par buniaactualite.com
À Mahagi pendant ce temps, après les récentes attaques simultanées dans 8 localités de la chefferie de Mukambo par des hommes armés identifiés aux assaillants opérant dans le territoire de Djugu, la population, dont le nombre serait estimé à plus de 2000, a quitté le groupement Musongwa, le plus touché par ces attaques, pour se réfugier à Abala et Rubinga dans la même entité.
La société civile de Mahagi ne jure que pour le rétablissement d’une paix durable dans cette partie de la province.
« Nous ne pouvons que demander tout d’abord une stabilité dans la région sans la quelle même l’assistance humanitaire ne peut pas être acheminéene » a dit Hilaire Ukelo, son coordonnateur.
Plus de 11 personnes avaient succombé dans cette attaque perpétrée entre lundi et mardi dernier.
La Rédaction