C’est ce lundi 15 mars 2021 qu’est intervenu à la Haye aux Pays-Bas, siège de la Cour pénale internationale, le lancement de la mise en œuvre des réparations collectives en faveur des victimes dans l’affaire Thomas Lubanga.
Les partenaires de mise en oeuvres de ce programme piloté par le Fonds au profit des victimes, ont pris contact avec les représentants des victimes éligibles, dont le nombre s’élève à ce jour à plus de 1.025, en vue d’évaluer leurs besoins et leurs choix.
Le directeur exécutif du Fonds au profit des victimes qui confirme la nouvelle, indique que ces victimes recevront des services pouvant contribuer à leur réhabilitation physique, psychologique et socio-économique.
“ Les victimes sont identifiées sur base du lien de leur préjudice avec les crimes pour lesquels Monsieur Lubanga a été condamné, à savoir l’enrôlement des enfants dans son mouvement rebelle l’UPC pendant la période 2002-2003 ” a dit Peter Deban joint par nos confrères de radio Canal Révélation.
Selon lui, ces services de réparation se dérouleront dans les territoires de Mambasa, Irumu, Djugu, Mahagi et Aru.
M. Deban a ajouté que l’identification des victimes se poursuit, avant d’inviter toutes les personnes ayant fait partie de l’UPC-FPLC, âgés de moins de 15 ans, entre le 1er septembre 2002 et le 12 août 2003, les membres de leurs familles ainsi que les personnes ayant subi d’autres préjudices, d’entrer en contact avec son institution.
La Rédaction