Le coordonnateur humanitaire en République démocratique du Congo (RDC) condamne fermement les attaques contre les populations civiles et les violations du droit international humanitaire dans la province de l’Ituri.
Ce 31 mai 2021 selon des sources locales, des attaques meurtrières ont été signalées à Boga et Tchabi, dans le territoire d’Irumu, faisant au moins 55 morts, dont 30 parmi la population déplacée dans le site de Rubingo. Des maisons ont été incendiées et des civils ont été enlevés.
Cette situation tragique vient s’ajouter à un incident survenu à Drodro dans le territoire de Djugu le 28 mai, où les infrastructures d’un partenaire humanitaire ont été pillées causant la suspension temporaire de ses activité dans la zone.
« Ces attaques sont inacceptables. Les parties au conflit doivent protéger les populations civiles et ces crimes ne doivent pas demeurer impunis. Les communautés, déjà très vulnérables, doivent pouvoir vivre en paix où qu’elles soient et retourner chez elles en toute sécurité. » a déclaré aujourd’hui McLachlan-Karr dans une déclaration parvenue à buniaactualite.com
Il a également condamné les attaques contre les convois et installations humanitaires ainsi que le vol des biens destinés à l’assistance aux plus vulnérables.
M. McLachlan-Karr rappelle que « les acteurs humanitaires ont pour mandat d’assister les personnes dans le besoin, quelles que soient leur appartenance ethnique ou religieuse. Toute attaque contre le personnel humanitaire et leurs installations constituent une violation du droit international et retarde l’acheminement de l’aide vers les personnes qui en ont besoin pour survivre ».
Depuis fin 2017, la population de l’Ituri fait face à des conflits et violences armées ayant poussé 1,6 million de personnes à fuir leurs villages et trouver refuge dans des sites des déplacés où à fuir en Ouganda voisin.
La Rédaction