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    vendredi, 13 septembre 2024

    L’agglomération de Nizi, l’une des importantes zones minières en province de l’Ituri, a connu un triste début de semaine et du mois de septembre 2024 marqué par une incursion d’hommes armés. Une énième attaque mortelle qui replonge des habitants dans la rue et le désespoir. 

    Selon les nouvelles informations parvenues à buniactualite.cd l’après-midi de ce lundi 02 septembre, 5 militaires des Forces armées de la RDC (FARDC) ont été tués lors de cette attaque rebelle. Le chef de chefferie des Mambisa, le président des jeunes et 3 autres civils n’ont pas échappé à ces assassins.

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    Les auteurs inconnus

    Contrairement aux informations précédentes, la femme du feu chef de chefferie n’a pas été tuée. « La femme du chef était quand même sauvée », confirme Jean-Paul Malo Lorima, répondant de la Société civile locale.

    Au stade actuel, l’identité de l’ennemi n’est pas connue. L’administrateur du territoire de Djugu qui rapporte que « les enquêtes sont en cours » n’écarte cependant pas l’hypothèse de « fils du terroir ». « Ce sont plus de fils du coin qui seraient des auteurs », affirme Ruphin Mapela, le patron de l’état de siège dans cette partie de l’Ituri.

    Cette nouvelle attaque est à la base du déplacement massif des habitants de la région de Nizi vers des milieux environnants jugés « sécurisés ». C’est le cas de Iga Barrière, qui accueille ces personnes forcées à abandonner leurs maisons dans leur propre territoire.

    Pas de rentrée scolaire à Nizi

    La rentrée scolaire n’a pas été effective à Nizi, dans le territoire de Djugu, pourtant le lundi 02 septembre, est la date indiquée pour cette reprise officielle des activités scolaires sur l’ensemble du territoire national.

    L’autorité territoriale affirme : « J’ai vu quelques élèves le matin. » Quelques élèves qui n’ont pas pu démarrer la nouvelle année scolaire.

    « Il n’y a pas d’activité commerciale et scolaire. Aujourd’hui, c’était la rentrée, ça n’a pas eu lieu », indique le coordonnateur de la société civile Forces vives des Mambisa qui plaide aux autorités de « sécuriser le milieu ».

    Jusque-là, le porte-parole de l’armée en Ituri, province sous état de siège depuis plus de 3 ans, n’a encore rien dit après ce nouveau drame sécuritaire enregistré à Djugu, territoire secoué par l’activisme des groupes armés depuis fin 2017 à nos jours.

    Rédaction

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