Les territoires de Djugu, Irumu, Mahagi et Mambasa, quatre de cinq territoires de l’Ituri, sont en proie à l’insécurité, ces dernières semaines. Ceux qui sèment «la désolation» et qui se livrent aux «actes ignobles», sont donc mise en garde par la police, dans un communiqué de presse.
Chaque semaine presque, l’Ituri enregistre les cas de massacre, viol, incendie, pillages et autres, situation qui préoccupe le commissaire provincial de la Police nationale congolaise de l’Ituri, ad intérim.
«La vie humaine est sacrée et doit être préservée. Nul n’a le pouvoir d’ôter la vie ou de mettre fin à l’existence d’un individu. Les actes d’homicide sont punis de peine de mort, selon les dispositions des articles 44-45 du Code Pénal Congolais, livre 2 », rappel ce communiqué, dont buniaactualite.com s’est procuré une copie.
Condamnant aussi la «mutilation des cadavres humains» dans la périphérie de Bunia, le commissaire supérieur principal, Kongolo Kambale a, dans sa communication du 6 mai, interpelé la jeunesse et les dirigeants des différents groupes de jeunes à Bunia et Ituri.
«D’être vigilante, coopérative, sereine, constante en ayant confiance à son armée, sa police et les autres services de sécurité ainsi que toutes les autorités politico-administratives qui se démènent pour que la paix revienne» écrit-il.
La lutte contre la justice populaire, un travail contre l’infiltration de l’ennemi dans la ville tout en dénonçant «tout suspect», sont également parmi ses recommandations.
«Tout fauteur de trouble sera poursuivi et sanctionné conformément à la loi. Ceci constitue un dernier avertissement »martèle-t-il.
Ainsi donc, le commissaire provincial met en garde les leaders et groupes de jeunes qui tentent de soulever la population contre l’autorité de l’État, l’inciter à la haine, la xénophobie, la vengeance, de provoquer et de résister contre les éléments de l’armée et de la police.
La rédaction