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    Dans un communiqué de presse du 09 décembre 2019, la communauté Hema réunie au sein de l’association culturelle dénommée ENTE, s’est dit « vivement préoccupée par le regain de violences, particulièrement en territoire de Djugu » attribuées à la milice CODECO active dans cette entité depuis décembre 2017.

    « Plus de 15 sujets Hema ont été massacrés en date du 06 décembre dernier par ladite milice sur le littoral du lac Albert, précisément au camp de pêche de Kango en groupement Lossa Ndrema, chefferie de Bahema Nord » indique le communiqué dont une copie est parvenue à buniaactualite.com

    Le même document poursuit en citant des rumeurs considérées comme « persistantes » qui font état de l’infiltration des miliciens CODECO dans la ville de Bunia ainsi que d’autres miliciens établis en territoire d’Irumu qui s’apprêteraient à attaquer la localité de Sota ainsi que le personnel soignant d’origine hema travaillant à l’hôpital de Nyankunde situé à une quarantaine de kilomètres au sud de Bunia.

    Sans donner plus de détails quant aux sources de telles informations, Ibrahim Bamaraki, président de cette communauté qui a signé le communiqué invite les autorités tant nationales que provinciales, sans oublier la Monusco, à prendre toutes les dispositions nécessaires en vue de protéger ses membres vivant à Djugu ainsi que la population de Bunia.

    Cette alerte de la communauté Hema tombe au moment où une grave crise institutionnelle, née du vote par l’assemblée provinciale d’une motion de défiance contre le gouverneur Bamanisa le 20 novembre dernier, secoue l’Ituri et une décision du pouvoir central est attendue pour décrisper le climat politique local.

    Depuis, les animateurs des deux institutions de la province, à savoir le gouverneur et son adjoint, ainsi que le président de l’assemblée provinciale et son adjoint, ont tous été rappelés à Kinshasa la capitale par la hiérarchie.

    La Rédaction

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