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    Nominés au nombre de 5 dans la catégorie de « Prix Alidor Mwanza » qui gratifie les acteurs politiques ayant excellé dans l’édification de l’opinion publique en Ituri, Luc Malembe visiblement pas « surpris », revient sur sa lutte en 2020.

    Interrogé par buniaactualite.com, ce jeune acteur politique en Ituri estime qu’en 2020, il a été sur « tous les fronts politiques du pays et de l’Ituri ».

    De la politique, en passant par la sécurité, le social et autres, M. Malembe se félicite d’avoir joué un grand rôle en Ituri, même si cela lui a valu une arrestation et des menaces de mort.

    « En février 2020, j’ai fais la prison au motif d’avoir outragé le chef de l’Etat. Ce qui n’était pas vrai. Moi, je garde ma position et celle de tout le peuple congolais qui estime que Monsieur Tshisekedi n’a jamais été élu mais s’est fait nommer en signant un accord secret avec Kabila, pour voler la victoire de Martin Fayulu. Moi Luc, qui était acteur durant les élections, j’ai vu qui était élu et qui ne l’a pas été », confie-t-il.

    Puis, se rappelle-t-il, dans le volet de l’insécurité, « avec l’entrée de CODECO à Bunia, j’avais même demandé le relèvement de toutes les autorités militaires ici, ce qui m’a valu toutes les menaces du monde et même celles de CODECO ».

    En secteur de communication, le jeune acteur Malembe dit se souvenir encore de sa plainte à la justice contre 3 maisons de télécommunication à Bunia, accusées de « surfacturation et escroquerie à l’endroit de la population ».

    Parlant de la pandémie de Covid-19, « j’ai contribué à la sensibilisation de la population sur le danger de Covid-19. Mais j’étais contre les manœuvres voulant reconfiner la ville de Bunia. Bien que le Coronavirus existe, reconnaissons au moins le business orchestré à son nom, ce qui n’est pas acceptable » confie-t-il.

    Avec l’absence de l’eau à Bunia en pleine épidémie, Luc Malembe dit avoir « attaqué » les responsables locaux de la Regideso et la situation s’était tant soit peu améliorée.

    Sans aborder toutes ses actions majeures sur la scène politique iturienne, la question des 4 transformateurs dotés par le président Félix Tshisekedi a également retenu son attention.

    « J’ai appelé à une bonne utilisation et gestion de ces transformateurs. En 2021, je vais procéder à une évaluation. Il faut nous assurer de l’impact de ces transformateurs sur la distribution de l’énergie électrique à Bunia », précise-t-il.

    Pour ce cadre politique de Lamuka, son plus grand combat pour cette nouvelle année sera axé sur la paix et la sécurité.

    « Il faut maintenir la pression pour obtenir l’arrestation, mort ou vivant, du leader de l’ALC/CODECO, qui s’appelle Petit Loup de la Montagne, ainsi que celle des autres commandants des groupes armés FPIC, Zaïre, Mai-Mai et autres. Nous allons continuer à bousculer sur ce font là » assure-t-il.

    Aussi, il dit continuer à exiger plus de « transparence dans la gestion de la province », tandis qu’en national, la tenue des élections anticipées avant 2023.

    « Il faut un président de la République légitime. Nous demeurons sur notre position exprimée par le président élu Martin Fayulu concernant la tenue des élections anticipées, on ne peut pas attendre 2023. Après Kabila, il n’y a rien qui a changé dans le vécu du congolais » soutient-il.

    Selon lui, plusieurs promesses de l’actuel chef de l’État, Félix Tshisekedi sont restées non concrétisées. Les finances de l’État sont dilapidées par le régime en place.

    Tout en présentant ses vœux à la population, il appelle à la mobilisation générale pour obtenir le départ du régime actuel.

    « Je présente mes vœux les meilleurs à toute la population du pays. J’appelle le peuple congolais à se mobiliser encore une fois pour dégager le nouveau dictateur, qui s’appelle Félix Tshisekedi », a-t-il conclu.

    La Rédaction

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