L’organisation non gouvernementale dénommée Appui à la communication interculturelle et à l’auto promotion rurale ACIAR en sigle, a formulé une série de recommandations pour la réussite du Programme de Désarmement, Démobilisation et Relèvement communautaire, le P-DDRCS.
Ceci dans l’objectif d’appuyer l’effectivité dudit programme ainsi que son appropriation par la population de cette province.
« Le P-DDRCS est une réponse à un problème réel en Ituri. Toute la communauté Iturienne a l’espoir. Mais cet espoir risque de se transformer en déception, si le programme traîne a être réellement mis en œuvre », s’inquiète Eric Mongo son coordonnateur qui s’est confié à buniaactualite.com
Il a également lancé un message interpellateur aux communautés vivant en Ituri pour qu’elles s’impliquent et s’approprient le P-DDRCS en vue de porter sa réussite pour éviter des échecs.
« Aux organisations de la société civile où nous sommes aussi membres, il est grand temps de s’organiser en consortium pour qu’on arrive réellement à gagner quelque chose dans l’exécution de ce programme”, a-t-il souhaité, lui dont l’organisation a été largement impliqué dans l’ex programme STAREC qui visait la stabilisation de cette partie du pays, mais dont les réalisations sont parfois critiquées par des habitants.
Le week-end dernier à Bunia, ACIAR a facilité l’organisation de l’atelier de réflexion stratégique sur la compréhension et la mise en œuvre du P-DDRCS en Ituri, avec l’appui financier du Fonds de cohérence pour la stabilisation (FCS).
C’est cet atelier qui a surtout marqué le démarrage du programme en province, lancé par le Vice-ministre congolais des affaires étrangères, Samy Adubango.
Dans cette activité on a également noté la participation du coordonnateur national du P-DDRCS, Tommy Tambwe Ushindi, du gouverneur militaire de l’Ituri le Lieutenant-Général Luboya N’Kashama Johnny ainsi que des représentants de différentes couches de la population venus de tous les 5 territoires qui composent l’Ituri dont le nombre était estimé à plus de 250, selon les organisateurs.
La Rédaction