Près d’un mois après la proclamation de la fin de la coalition FCC-CASH, le chef de l’État congolais a dans les petites heures du vendredi 1er janvier 2021, confié au sénateur Bahati Lukwebo la mission d’informateur pour identifier une nouvelle majorité parlementaire en vue de la formation d’un gouvernement dit de « l’union sacrée de la Nation ».
Un jour après cette annonce, les réactions tombent au sein de la classe politique iturienne.
Le secrétaire national du parti AFDC cher à Modeste Bahati, en charge de l’entrepreneuriat et de l’émergence de la classe moyenne a indiqué à buniaactualite.com que le président Félix Tshisekedi a bien vu les valeurs morales que regorge leur autorité morale.
« Si on lui a donné cette tâche, c’est compte-tenu de son expérience politique. Il a été plusieurs fois parlementaire, il a été plusieurs fois ministre et puis aussi son passé dans la société civile. Il a un bagage politique assez consistant. Comme on dit souvent dans la bible, il y a plusieurs prétendants, mais il n’y a qu’un seul élu, je crois qu’il a eu cette chance et ce n’est pas le hasard » a souligné Pacifique Keta Upar.
Ce député provincial élu de Mahagi en Ituri et ancien Vice-gouverneur de cette province pense que son parti l’AFDC est une grande machine électorale.
« L’AFDC est la grande machine électorale de la RDC qui a beaucoup d’élus, autant des sénateurs, autant de députés tant provinciaux que nationaux et même des gouverneurs de privinces » a-t-il affirmé.
Cette position n’est pas partagée par la coalition Lamuka en Ituri qui affirme que la population congolaise n’a rien à attendre de cette nomination de Modeste Bahati Lukwebo comme informateur.
Luc Malembe son porte-parole souligne que l’union sacrée est constituée majoritairement avec des membres du FCC.
« C’est du mensonge, la population de l’Ituri et du Congo n’a rien à attendre de cette nomination. C’est une aventure » dit-il.
Ce cadre du parti ECIDE de Martin Fayulu prédit déjà que « l’homme ou la femme qui va passer président de l’assemblée nationales sera du champ Kabila ».
Constant Sam Bagalwa