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    Au lendemain de l’ultimatum lancé par la société civile au chef de l’État pour relever le gouverneur militaire Luboya Nkashama Johnny, jugé d’inefficace pour mettre fin aux tueries en répétition dans cette province sous état de siège, des réactions commencent à tomber.

    Pour le professeur Ndudanga Kavarios, cette exigence des forces vives renforce le camps ennemi et ne changera rien tant que les ituriens n’acceptent pas de faire la paix eux-mêmes.

    Il estime plutôt que le problème réel à combattre est le conflit injustifié des communautés de cette province qui tend à devenir « chronique ».

    « Nous qui avons le privilège de parler au nom des ituriens comme notables, élus ou même comme groupes des pression, il nous faut de la sagesse et non les émotions. Par ce privilège, ne troublons pas l’opinion publique et ne versons pas dans la diversion » plaide-t-il dans des propos recueillis par buniactualite.com

    Pronant l’unité, cet ancien député national élu d’Irumu qui s’oppose ouvertement à la demarche amorcée par la société civile, insiste sur le fait que « l’insécurité en lturi n’émane pas de la Monusco, ni de l’etat de siège, moins encore du gouverneur militaire le Lieutenant-Général Luboya Nkashama Johnny, mais des ituriens eux-mêmes.

    Cet enseignant d’économie monétaire dans plusieurs institutions universitaires de l’Ituri et d’ailleurs avait déjà pris la même position lorsqu’il y a quelques jours, le député national Daniel Uma a appelé le gouverneur Luboya à démissionner pour incompétence à gérer la situation sécuritaire de cette province.

    Lire aussi : Djugu : massacre de Bule, “ c’est une honte pour l’Ituri ” Prof Kavarios aux miliciens CODECO

    Verite Johnson

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    1. Innocenter le gouvernement lorsque des civils sont tués à bout portant témoigne d’une complicité. Les armes sont de l’apanage du gouvernement.

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