Au marché central de Bunia, les prix des produits vivriers ont galopé depuis que la plupart des routes de desserte agricole connaissent un état de dégradation avancé.

Cette situation est aggravée par l’insécurité dans plusieurs localités du territoire de Djugu qui pourtant ravitaillent le chef-lieu de la province en denrées alimentaires.

En cette fête chrétienne de Noël, le reporteur de buniaactualite.com qui a fait le tour du grand marché de Bunia a constaté que par exemple 10 kg de haricots se négocient actuellement à 20.000 FC alors qu’il y a quelques mois, la même quantité coûtait 13.000FC.
Un bidon d’huile végétale de 25 litres qui se vendait il y a peu à 20 dollars se négocie à 25 dollars.

Les négociants interrogés ont tous plaidé pour la réhabilitation urgente des tronçons routiers Bunia-Mahagi, Bunia-Mungwalu, Bunia-Kasenyi, Bunia-Komanda, Fataki-Kpandroma, Bunia-Katoto et les autres.

« Nous sommes obligés d’acheminer les produits sur Bunia sur des motos, ce qui rend notre travail difficile » confie un vendeur de bananes plantains interrogé.

La quasi-totalité des routes d’intérêt tant national que provincial sont en mauvais état suite à la forte pluviométrie enregistrée ces derniers jours dans la région.

La crise institutionnelle née depuis le 20 novembre dernier à la suite du vote par l’assemblée provinciale d’une motion de défiance contre le gouverneur Jean Bamanisa de cette province n’est pas également de nature à alléger la souffrance de la population, d’où des voix se lèvent de partout pour appeler les deux camps en conflit à privilégier le dialogue pour sortir l’Ituri de cette crise.

La Rédaction

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