L’organisation non gouvernementale Médecin sans Frontières MSF a annoncé la fermeture de ses activités dans les agglomérations de Nizi et Bambu en territoire de Djugu, suite notamment aux attaques répétées menées par les groupes armés sur les équipes humanitaires.
Cette ONG internationale a également motivé sa décision de quitter la zone par l’impunité dont bénéficient les auteurs et là non tenue des enquêtes pourtant annoncées par les autorités compétentes.
Réagissant à cette situation, le gouverneur militaire se dit surpris et parle d’un chantage de la part de MSF sur la voix des ondes.
Par rapport à l’impunité des auteurs, le Lieutenant Général Luboya Nkashama affirme avoir déjà remis le rapport des enquêtes à cette organisation sur l’attaque de son convoi.
Visiblement inquiet d’apprendre la nouvelle et la procédure suivie, le patron de l’état de siège en Ituri estime que “les humanitaires ne travaillent pas comme ça”.
« Je suis étonné du fait qu’ils annoncent comme ça avec autant de publicité qu’ils quittent Nizi, je ne sais pas si c’est pour effrayer davantage notre population » a-t-il déclaré dans des propos recueillis auprès de RFI par buniaaactualite.com
L’autorité provinciale regrette qu’au moment où la population regagne peu à peu Bambu et Nizi, cette organisation annonce son départ avec “une mauvaise publicité”.
« Ça c’est un chantage, moi je travaille avec tous les humanitaires en étroite collaboration. Je suis très étonné qu’ils aient adapté ce langage sur la voix des ondes” a conclu le gouverneur Luboya.
C’est depuis le lundi 21 mars que l’ONG MSF a annoncé à travers un point de presse animé à Kinshasa la capitale, son intention de suspendre tous ses projets à Nizi et Bambu, dans le territoire de Djugu, une decision qui fait suite à l’attaque perpétrée contre son convoi humanitaire le 28 octobre 2021 par des hommes armés non identifiés sur la route entre les localités de Kobu et Bambu.
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Un drame au cours duquel deux membres de l’équipe de MSF ont été grièvement blessés par balles.
Verite Johnson