Plusieurs victimes des crimes commis par les anciens seigneurs de guerre en Ituri attendent toujours réparation de la part du Fonds qui avait été mis en place par la cour pénale internationale CPI.
Un fonds au profit des victimes qui nécessite d’importants moyens financiers pour soulager les souffrances de plusieurs milliers de personnes affectées par les atrocités des groupes armés lors de la guerre interethnique survenue entre 1999 et 2003 dans cette partie du Nord-Est de la RDC.
Une affirmation faite par la directrice exécutive de ce fonds géré par la CPI, c’était au cours de son séjour de travail à Bunia avec les Ambassadeurs du Canada, du Sénégal et du Pays-Bas.
Pour Madame Francisca, l’affaire Thomas Lubanga nécessite à elle seule, plus de 2 millions de dollars américains.
“A titre d’exemple, pour continuer avec l’affaire Lubanga, nous avons un besoin urgent élevé dans les mois à venir, d’environ 2 millions afin de poursuivre les programme du fonds dans 3 provinces” a-t-elle laissé attendre dans des propos recueillis par buniaactualite.cd
Elle ajoute que les besoins des victimes sont énormes, mais il y a manque de fonds suffisants pour subvenir à leurs besoins.
Madame Francesca sollicite auprès du gouvernement congolais un soutien en infrastructures des bases, des routes des écoles et de l’eau potable en faveur de ces populations.
Pour rappel, les groupes armés ayant opéré en Ituri durant ces événements malheureux qui ont fait plus de 60.000 morts d’après les chiffres de l’ONU, ont vu leurs leaders être arrêtés et condamnés par la Cour pénale internationale, parmi eux Thomas Lubanga de l’Union des patriotes Congolais UPC et Germain Katanga de la Force patriotique et integrationniste de l’Ituri FRPI qui ont déjà purgé leurs peines avant d’être libérés. Le dossier de Bosco Ntaganda qui lui aussi a travaillé aux côtés de M. Lubanga, est toujours en cours à la CPI en attendant son verdict.
Constant Same Bagalwa