Une vive tension a été observée tôt le matin de ce mardi au siège de la Fédération provinciale de l’UDPS/Tshisekedi. Des champs de colère étaient entonées et des pneus brûlés par les manifestants qui voulaient exprimer ainsi leur colère par rapport au mode de gestion par les actuels animateurs provinciaux de ce parti au pouvoir.
Dans leur déclaration à la presse, ces derniers accusent leurs leaders de ternir l’image et l’honneur de l’UDPS en Ituri.
Plusieurs griefs sont portés à charge du presidium, notamment la violation flagrante du statut caractérisé par l’inégalité des droits à l’infirmation et à la formation des combattants, le marchandage des adhésions au parti par certaines personnes pour des raisons individuelles, l’incompétence notoire du présidium à diriger la Fédération, la mendicité au sommet de la Fédération auprès de certains chefs des services étatiques et opérateurs économiques, le manque de leadership dans l’implantation et la redynamisation du parti en prélude des échéances électorales à venir ainsi que tant d’autres.
Des allégations qui denotent une gestion calamiteuse, ce qui selon les manifestants, ne permet pas à l’UDPS/ Ituri de retrouver sa belle robe politique, celle d’un parti réellement au pouvoir.
Au vu des enjeux politiques de l’heure, avec les élections qui pointent à l’horizon, une meilleure gestion politique du parti s’impose, estiment-ils.
« Ne pouvant pas rester indifférents face à ces lourds griefs, déclarons ce qui suit: la destitution des membres du présidium, l’interdiction d’engager le parti au près des tiers, la mise en place d’un comité provisoire pouvant gérer les affaires courantes de la Fédération et qui sera entériné par la convention démocratique du parti, la mise des membres du présidium déchu à la disposition de la commission nationale de discipline », peut-on lire dans le document lu par Maître Alexis Arubu, conseiller politique en matière de stratégie au sein de l’UDPS Ituri, ses propos ont été recueillis par buniaactualite.com
Ainsi, il appelle la hiérarchie des partis politique membres de l’Union sacrée de la nation et la haute hiérarchie de l’UDPS, à prendre acte « de la présente décision émanant de la base ».
Aucune réaction jusque-là notée de la part des responsables incriminés.
Signalons que depuis l’arrivée au pouvoir du président Félix Tshisekedi, son parti en Ituri déchiré par des crises récurrentes de leadership, connaît des difficultés d’implantation.
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Constant Same Bagalwa