Le Cadre de concertation de la société civile sur les Ressources Naturelles (CDC), membre du consortium « Le Congo n’est pas à vendre », s’est exprimé ce vendredi à Bunia sur la nécessité de rééquilibrer le train de vie des institutions de la République démocratique du Congo, dans une perspective de transparence et de bonne gouvernance.
Lors d’une intervention publique, Dieudonné Kasonia, secrétaire permanent du CDC, a dénoncé le déséquilibre persistant dans la répartition des ressources nationales, au détriment des secteurs prioritaires pour le bien-être de la population. « Il est temps de mettre un terme à la gabegie financière et d’assainir les finances publiques par une répartition équitable des revenus du pays », a-t-il martelé.

Le CDC s’est ainsi joint aux appels croissants de la société civile pour une réforme en profondeur du système budgétaire national, accusant certaines institutions de vivre au-dessus des moyens de l’État, tandis que des secteurs essentiels comme la santé, l’éducation et la sécurité environnementale restent sous-financés.
Cette sortie intervient dans un contexte où plusieurs voix s’élèvent, tant au niveau national qu’international, pour exiger davantage de transparence dans la gestion des fonds publics, en particulier dans les provinces riches en ressources naturelles comme l’Ituri.
Le consortium « Le Congo n’est pas à vendre », dont le CDC est membre, milite activement pour la lutte contre la corruption, la justice sociale et la gestion responsable des ressources naturelles. À travers cette déclaration, le CDC espère relancer le débat sur les priorités nationales et renforcer la pression citoyenne sur les décideurs politiques.
Bienvenu Kasima

