Les services de renseignement de l’armée et de la police ont mis la main depuis le mercredi dernier sur une bande de présumés auteurs de l’assassinat d’un sujet chinois et un soldat FARDC commis à sa garde le 17 juin sur le pont Orwa à 30 km au sud de Bunia en territoire d’Irumu. Un député provincial, qui a été arrêté avec 14 autres suspects, est cité comme commanditaire de ce réseau mafieux.
Dans une déclaration faite à la presse ce jeudi 20 juin, les forces armées de la république démocratique du Congo qualifient l’acte posé par cet élu de Mombasa d’entrave à l’éthique des honorables députés et une trahison de sa base électorale.
Les Fardc se disent déterminées à démasquer tous ceux qui ont des projets louches conte le pays, à les traquer et à les déférer devant la justice.
« Aujourd’hui, au nom du Chef de l’état-major général des Fardc le Général Mbala Munsense Célestin, les instructions du chef de l’État, Commandant suprême, viennent d’être exécutées » a renchéri le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole militaire en Ituri, ses propos ont été recueillis par buniaactualite.com
L’armée loyaliste appelle la classe politique iturienne à contribuer à la sécurisation de la population en posant des actes loyaux.
L’audience en flagrance contre les prévenus cités ci-haut s’est poursuivi ce jeudi par le tribunal militaire qui s’est déplacé à la tribune officielle de Bunia en vue de permettre à la population venue nombreuse, assister à la séance. Au cours de cette audience, le tribunal s’est déclaré incompétent pour juger le député provincial Didier Boyoko inculpé et a demandé son transfèrement à la haute cour militaire.
La Rédaction