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    La campagne de vaccination contre la poliomyélite a été officiellement lancée ce vendredi 31 août dans 35 zones de santé sur les 36 que compte la province de l’Ituri, excepté dans la zone de santé de Mandima en territoire de Mambasa qui est confrontée à l’épidémie à virus ebola il ya plus ou moins un mois.

    Cette campagne qui concerne plus d’un million d’enfants âgés de 0 à 59 mois est repartie en deux phases. La première va du 30 août au 1er septembre et la seconde du 13 au 15 septembre prochain. Les enfants qui ont manqué le précédent calendrier vaccinal ainsi que les femmes enceintes sont également concernés dans le cadre de la vaccination de routine.

    La stratégie demeure de porte à porte. Les équipes de vaccinateurs passeront dans chaque ménage pour administrer 2 gouttes de VPO monovalent à ces enfants.

    « Les investigations faites dans les zones de santé de Gety et de Komanda ont révélées qu’une grande partie d’enfants ne recevaient pas de vaccins pendant la routine même lors des activités vaccinales supplémentaires pour diverses raisons notamment la faible qualité des activités de vaccination, l’inaccessibilité au service de vaccination et le problème sécuritaire » a précisé Laurence Bura Makusi, ministre provinciale de la santé publique de l’Ituri qui a lancé cette campagne en lieu et place du gouverneur de province.

    Pour faire face à cette réalité,
    une campagne a été organisé du 30 juillet au 1er août dernier dans 8 zones de l’antenne du programme élargi de vaccination, PEV Ituri.

    Le 15 mai dernier, un cas de paralysie flasque aiguë a été notifié dans la zone de santé de Gety dans la chefferie de Walendu Bindi au sud de Bunia en. Après prélèvement, l’INRB a confirmé qu’il s’agissait du polio-virus 2.

    39 cas de poliomyélite sont déjà documentés depuis 2017 en République Democratique du Congo dont 13 en 2018. Ceci a poussé les autorités congolaises et leurs partenaires à organiser encore cette campagne dans 9 provinces du pays dont l’Ituri. Le vaccin utilisé est le VPO monovalent du type 2, indique Marie Josée KIKO, chef du sous bureau régional de l’OMS, représentant les partenaires dans cette matière .

    La Rédaction

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