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    Jean Bosco Lalo (1er à gauche) avec d’autres acteurs de la Socit
    Photo ©Luc Malembe
    Une rencontre prévue ce jeudi entre les membres de la société civile et la délégation des députés nationaux de l’Ituri dépêchés par l’Assemblée nationale n’a pas eu lieu comme prévu ce jeudi 11 octobre. Motif, la société civile a fustigé le retard pris par ces parlementaires avant d’être reçue. Pour les forces vives, ceci est un manque de considération de la part des députés.

    « Il était prévu qu’ils nous reçoivent à 12 heures, nous étions là jusqu’à 15h 45. Pratiquement, nous avons constaté qu’on a pas été considéré, ça nous a fait croire que les députés n’ont pas pris au sérieux la mission pour laquelle ils ont été envoyés par le gouvernement central.Vous invitez les gens à 12 heures et vous n’avez aucun autre document pour decommander l’heure de rendez-vous. On a patienté jusqu’à 15 heures et après ça on n’a rien vu, mettez-vous à notre place. Il était normal que les membres du groupe estiment qu’ils ont été deconsiderés et par conséquent nous étions obligés de nous retirer de la salle » a déclaré Maître Jean Bosco Lalo Kpasha, coordonnateur provincial de la société civile de l’ituri à buniaactualite.com

    En réaction, le communicateur du caucus des parlementaires de l’Ituri parle d’une incompréhension car selon lui la société civile était informée de la perturbation de ce rendez-vous causée par une autre rencontre avec les autorités de l’armée. Il demande aux délégués de la société civile à se surpasser.

    « Pendant cette période très difficile chaque fils et fille de l’Ituri doit essayer de se surpasser pour que nous mettions nos intelligences ensemble afin d’aider le gouvernement de la République à trouver des solutions durables à cette question sécuritaire qui endeuille l’ensemble de la province. Nous regrettons qu’à cause de l’heure seulement les membres de la société civile claquent la porte pourtant tous les contacts utiles ont été pris en amont avant cette réunion. Quand nous étions déjà à la MONUSCO est qu’à ce moment-là l’état major des FARDC nous a informé qu’il était prêt pour nous donner des réponses aux multiples questions lui adressées, nous avons pris des précautions d’informer la société civile que la réunion serait décalée de quelques heures au regard de cette urgence. Je pense que c’est tout simplement un problème d’incompréhension, nous entant que politiques nous comprenons les émotions de nos frères de la société civile, nous allons les gérer » affirme l’honorable Grégoire Lusenge .

    La veille de cette rencontre, les forces vives de l’Ituri ont exigé à cette délégation parlementaire de brandir son ordre de mission avant toute rencontre.
    Espérance Musafiri, une élue du territoire de Djugu membre de la dite délégation avait publié sur les réseaux sociaux un ordre de mission indiquant que l’objectif de leur visite était « d’évaluer la mise en oeuvre des instructions gouvernementales sur les conflits inter-ethniques ».
    Cette publication n’a pas enchanté ses collègues qui parlent de trahison. Une situation qui a suscité des polémiques en Ituri car plusieurs couches ituriennes n’ont jamais reconnues l’existence de conflits interethniques en territoire de Djugu.Ce qui aurait découragé les députés non originaires de l’ituri dont les noms figuraient sur la liste de faire le déplacement de Bunia.

    Jusque-là la délégation a rencontré les membres du gouvernement provincial, les autorités des FARDC ainsi que celles de la MONUSCO, des assises présidées par l’honorable Autsai Asenga Medar, doyen en âge de ces parlementaires.

    Signalons que cette délégation s’est rendue ce vendredi 12 octobre à Djugu pour rencontrer certaines victimes des atrocités de ce territoire, selon le communicateur du caucus des parlementaires.

    La Rédaction

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