Le gouvernement provincial de l’Ituri vient d’annoncer la mise en place d’une brigade spéciale à la DGRPI pour la collecte des droits de péage qui substituerait le FONER sur les quelques postes où il est implanté.
C’est Janvier Egudra, ministre provincial de l’économie et finance, aussi porte-parole de l’exécutif provincial, qui l’a annoncé au cours d’une conférence de presse tenue ce samedi 16 mai 2020 à Bunia.
« Depuis l’installation de la province de l’Ituri en 2015, le FONER n’a réussi à présenter aucune statistique m, ni de la redevance sur le carburant, ni de la taxe de péage (…). Cette mise en place est loin d’être un acte de rébellion, mais constitue une expression de la volonté du gouverneur face à la démission du FONER » rappel, le ministre Egudra. [portfolio columns= »three » nav= »filter »]
La province de l’Ituri est traversée par un réseau routier important comprennant les routes nationale (RN 4, RN 25 et RN 27). Mais en dépit de la perception des droits et taxes par le FONER, l’état de ses routes est en état de détérioration très avancée.
« Le vrai débat est occulté par le FONER pour s’appesantir sur les effets d’annonce allant jusqu’à se victimiser. Qu’est-ce qu’il a fait des fonds dernièrement collectés qui n’ont servi ni à l’entretien, ni à la réhabilitation tant des routes d’intérêt national qu’autres ? » s’interroge-t-il.
Le ministre Egudra affirme que ce Fond National d’Entretien Routier (FONER) devrait allouer à l’Ituri une quotité de 40% en termes de rétrocession, mais ce qui ne se fait pas. Ce qui handicape aussi l’entretien des routes d’intérêt national et local.
Sur les 8 postes de péage FONER, 7 seulement sont actifs. Mais avec des agents fictifs, grâce au
mercenariat instauré dans cette structure étatique.
Les mesures conservatoires du gouverneur Bamanisa en vue de sauvegarder les infrastructures routières en province, n’a rien « d’illégal » martèle-t-il. Cette brigade implantée à la Direction Générale des Recettes de l’Ituri (DGRPI), ne vient pas remplacer FONER, ni ajouter une nouvelle tarification, a souligné le porte-parole du gouvernement Bamanisa.
A travers sa lettre du 30 avril dernier, la Directrice générale adjointe du FONER décriant l’immixtion du gouvernement provincial dans ses attributions invitait le ministre de l’intérieur à s’impliquer pour préserver la paix sociale.
David Ramazani
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C’est normal que la province de l’ituri reclamme les 40%de retro.il est à souligné que ce n’est pas à la province seulement qu’on doit la retro,mais à toutes ETD( ENTITE TERRITORIALE DECENTRALISEE)
T’as pleinement raison. Ça fait combien de temps ils sont là, ce gouvernement mais rien. Seulement visé là où il y a de recettes ??? Les voleurs du haut rang en veste à la tête de la province…
Le Gouve n a pas de choix, il faut créer les moyens par tout où c’est possible et exécuter les projets de base car le retard se creuse davantage en comparaison avec les autres provinces voisines.