« Nous sommes venus en appui à l’armée nationale dans ses opérations, dans la forêt de Wago. » Et « chaque fois que l’armée demande notre appui, nous évaluons la possibilité de le faire » a martelé François Grignon, interrogé par buniaactualite.com
Le numéro deux de la Monusco estime cependant que l’option militaire ne peut pas constituer l’unique solution pérenne à la crise de Djugu.
« Il n’y a pas de solution militaire pérenne. Derrière cela, il faut engager un processus politique. La justice également parce que des crimes ont été commis et le rétablissement d’autorité de l’État et d’administration civile du territoire », a-t-il indiqué.
À l’issue d’une réunion avec le gouverneur de la province, Jean Bamanisa Saidi, entouré des membres du comité provincial de sécurité, le situation sécuritaire générale qui prévaut en Ituri a été passée en revue.
L’autorité provinciale s’est généralement montrée satisfaite de la collaboration qui règne entre lui et la Monusco concernant le dossier du désarmement et réinsertion des miliciens FRPI dans le sud Irumu.
Jean Bamanisa a aussi profité de l’occasion pour remercier son hôte de l’accompagnement de la mission onusienne dans la pacification de Djugu.
La Rédaction