Face aux discours et messages de haine, les représentants des jeunes de l’Ituri pensent à promouvoir les discours tolérants et constructifs en vue de la paix.
Depuis ce mercredi 24 juillet 2024, ils prennent part à un atelier de sensibilisation sur la lutte contre les messages et les discours de haine pour la promotion des discours tolérants et constructifs en vue de la paix. Activité de deux jours organisée par la Coordination nationale des jeunes intra-communautaires de la RDC (CNJIC).
Le rôle des jeunes est reconnu dans la Stratégie et le Plan d’action des Nations unies sur le discours de haine, qui fournissent un cadre pour s’attaquer à la fois aux causes profondes et aux effets du discours de haine sur les sociétés. À travers ces assises, la CNJIC vise aussi à lutter contre la désinformation, vecteur des tensions entre communautés, une réalité réelle en Ituri.
Les représentants des 21 communautés de l’Ituri, des associations des taximen, confessions religieuses, jeunes leaders, etc. participent à cet atelier.
« Il y a des fruits depuis que nous avons commencé à sensibiliser les jeunes. Il faut continuer à sensibiliser. Il faut que tout le monde soit impliqué« , exhorte le président national de la CNJIC, Benjamin Mishiki, qui a fait le déplacement pour Bunia.
Les neunes comme moteurs de prévention des discours de haine et des conflits sociaux, politiques et communautaires. Jado Bahemuka des Affaires civiles de la MONUSCO, Xavier Maki de Justice Plus font partie des intervenants au premier jour.
La gestion efficace des rumeurs et des médias sociaux pour la promotion de la culture de la paix et de la non-violence est l’un des thèmes qui seront exploités aux côtés des infractions liées aux discours de haine : cadre légal et autres.
La Stratégie et le Plan d’action des Nations unies définissent le discours de haine comme : «tout type de communication, orale ou écrite, ou de comportement, constituant une atteinte ou utilisant un langage péjoratif ou discriminatoire à l’égard d’une personne ou d’un groupe en raison de leur identité, en d’autres termes, de l’appartenance religieuse, de l’origine ethnique, de la nationalité, de la race, de la couleur de peau, de l’ascendance, du genre ou d’autres facteurs constitutifs de l’identité ».
Verite Johnson