Les importateurs des produits pétroliers de l’Ituri montent au créneau pour protester contre une série de taxes mis en leur charge, récemment, par la division provinciale des hydrocarbures.

Dans une lettre adressée au ministre de tutelle par la fédération des entreprises du Congo (FEC) dont sont membres les importateurs des produits pétroliers, cette structure dénonce des « libellés erronés » de cette taxe.

Parmi les taxes ajoutées, l’on cite notamment : le contrat de fourniture des produits pétroliers évalué à 50.000$, suivis de pénalité de 100.000$ et les frais d’expertise d’enquête technique dont le montant est fixé à 25.000$. Ce qui fait un total de 175.000$ supplémentaires.

Pour les pétroliers, ces nouvelles rubriques concernent plutôt les fournisseurs des produits pétroliers, mais dont l’Ituri n’en possèdent aucun. Les importateurs s’approvisionnent directement à partir du Kenya suite au problème d’infrastructures et d’autres obstacles.

Selon eux, le montant supplémentaire exigé dépasse même leurs capitaux. La plupart des importateurs n’ont que la capacité de 10m³ de carburant ou légèrement plus et personne n’a conclu jusqu’à ce moment un contrat de fourniture suivant les dispositifs légaux à la matière.

« Aucun de nos membres frappés par les notes de débit et de perception que nous contestons n’a conclu le contrat de fourniture de produits pétroliers avec l’Etat congolais parce qu’ils ne remplissent pas des conditions pour être un fournisseur professionnel. A leur qualité des importateurs ou distributeurs des produits pétroliers, ils sont régis par les arrêtés portant règlementation des activités d’importation et de la commercialisation ainsi que de transport-Stockage des produits pétroliers qu’ils respectent régulièrement et ne peuvent à aucun cas être aux obligations d’un fournisseur en matière non fiscale », peut-on lire dans cette correspondance dont buniaactualite.com possède une copie.

Pour mettre fin à cette confusion, les pétroliers de l’Ituri demandent au ministre nationale des hydrocarbures d’annuler cette perception pour ne pas plonger la province dans une situation que personne ne souhaite, martèlent-ils.

Marcus Jean Loika

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