Ils sont plus de 200 les victimes des engins explosifs déjà enregistrés dans la province de l’Ituri, les survivants de ce drame se disent oubliés par le gouvernement tant national que provincial par rapport à leur prise en charge médicale et sociale.
Leur plaidoyer a été fait ce jeudi 04 avril à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la lutte anti-mines.
« Depuis que je suis tombé victime d’une mine, seul l’Unicef et la Monusco me prennent en charge. Nous demandons à notre gouvernement de penser aussi à notre situation » a dit une victime lors de cette manifestation à la tribune officielle de Bunia.
Le Gouverneur intérimaire de l’Ituri présent à la dite cérémonie a promu apporter leur cris d’alarme aux autorités du pays.
« A notre niveau nous pouvons appuyer les activités de sensibilisation mais je pense nous pouvons plaider au près des partenaires du gouvernement pour assister ces personnes » a declaré Pacifique Keta Upar abordé par buniaactualite.com
Le territoire d’Irumu est le plus touché par ce drame vu la persistance de la milice FRPI.
Actuellement un bon nombre d’engins explosifs seraient identifiés dans la localité d’Itendey, la piste d’atterrissage récemment aménagé par des missionnaires protestants avait été miné lors de la guerre interethnique de 1999 à 2003 en territoire de Djugu, a signifié le responsable de UNMAS.
La Rédaction