Dans un point de presse tenu ce mardi 28 avril, l’honorable Daniel Uma soutient l’idée de l’initiation de sa lettre ouverte au chef de l’Etat, autorité suprême et garant de la nation, consécutivement à la persistance de l’insécurité en Ituri, sans une grande réaction.
« Nous avons initié cette lettre spécialement au chef de l’État par rapport à l’insécurité qui a atteint son paroxysme en Ituri, ça devient insupportable » a laissé entendre, cet élu de l’Ituri.
Dans cette lettre qui date du 27 avril 2020 dont buniaactualite.com s’est procuré une copie, l’honorable Uma a, tout d’abord, présenté ses inquiétudes.
« Personne ne pourrait prétendre vous informer sur la situation qui dégénère chaque jour en Ituri en général, et dans les territoires de Djugu et Mahagi en particulier, à cause de l’activisme des criminels sous la secte CODECO et d’autres groupes armés. Votre autorité est certainement informée régulièrement par le services et autorités compétentes » peut-on lire.
« Ma province risque totalement d’échapper à l’autorité de l’Etat » craint-il, « Ma province sombrera dans le chaos, l’effort de pacification sera arrêté net, et le pillage des ressources naturelles appliqué parce que nullement endigué à ce jour ».
Pour une solution urgente, ce député national résume ses recommandations à 4 volets, allant de la réorganisation du commandement militaire jusqu’à la réforme de la justice et de l’administration territoriale, sans écarter la précarité de la situation humanitaire.
« Entant que commandant suprême des Forces Armées, prendre urgemment des mesures pouvant réorganiser profondément le commandement de la Région Militaire et le Secteur dans ses aspects de commandement, des opérations, du renseignement, de logistique et de dotation en hommes propices aux missions d’éradication de la milice CODECO et de tout groupe armé actif […] Cela devrait comporter inexorablement un octroi conséquent des moyens matériels et humains […] »
Cet élu espère à une réaction instantanée du président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, en faveur d’une province en proie à la résurgence de l’insécurité, depuis 2017 avec principalement l’activisme de CODECO, faisant plusieurs centaines de morts ainsi qu’un déplacement massif des habitants de Djugu et Mahagi.
La rédaction