Quelques jours après le remaniement du gouvernement provincial par le gouverneur Bamanisa, certains partis politiques se disent « déçus » et d’autres « mécontents ».
Déjà plus tôt, le parti politique UDPS fédération de l’Ituri, cher au président de la République Thisekedi, était très critique face à cette nouvelle mise en place.
« Le retour en Ituri du gouverneur Bamanisa tient dans une proposition importante et l’implication personnelle du chef de l’Etat » peut-on lire dans sa déclaration du vendredi 22 mai dernier.
Ce parti s’étonne de ne pas figurer, même avec un seul ministère, dans le gouvernement Bamanisa 2, qualifiant l’équipe nommée « d’un club d’amis ».
Congolais Unis pour le Changement (CUC), de Radjabu Tebabo, candidat aux dernières élections présidentielles, ayant bénéficié d’un ministère très capital celui des mines, mais reste perplexe.
« Certes, Emmanuel Kukwabo, est l’un des cadres de notre parti. Mais avant sa nomination, le gouverneur n’a pas approché notre parti pour la demande de l’approbation. Il n’est pas nommé pour le compte du CUC, car nous n’avons pas été consulté » a indiqué, Charles Kakani, son secrétaire exécutif provincial.
Pour eux, la politique ne se limite pas seulement à des postes, mais c’est aussi le changement. Ceci intervient pendant que le climat n’est pas apaisé entre les deux camps. CUC a déposé une plainte contre le gouverneur Bamanisa le 18 mai pour entre autre, menaces de mort.
L’autre camp, c’est celui de Samy Adubango, candidat gouverneur du regroupement politique AA/a, pour le compte du FCC, arrivé deuxième aux élections, juste après Bamanisa, actuel gouverneur.
Des proches collaborateurs de l’honorable Samy, estiment qu’il est aussi « victime d’escroquerie » de l’autorité provinciale, n’ayant pas respecté l’accord signé entre eux, affirmant l’octroi des postes ministériels et autres.
Notez: dans le récent remaniement, tous les ministres presque sont restés. Juste deux nouvelles entrées ont été signalées du côté du ministère de l’Intérieur et des Mines.
Jusqu’à présent, plusieurs territoires de l’Ituri sont sous menaces des groupes armés. C’est dans ce contexte que ce genre de tiraillement s’observe.
La rédaction