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    L’Ituri est sous menace de différents groupes armés dont certains locaux et d’autres étrangers depuis plusieurs années. Une situation qui fait de cette province la première en termes du nombre de personnes déplacées internes.

    Les réseaux sociaux font partie des technologies les plus utilisées pour communiquer, surtout par des jeunes et des politiques, ce qui peut provoquer certains dangers.

    Une liberté d’expression au-delà des limites ?

    Des images atroces, messages de haine, diffamations, rumeurs, insultes… tout ceci prend de l’ampleur sur les réseaux sociaux en Ituri, les forums WhatsApp et Facebook semblent avoir un rôle jusqu’au dépassement des limites.

    Avec un contexte particulier où des groupes armés ont des connotations ethno-tribales, les médias sociaux constituent un moyen pour toutes les parties de se défendre.

    Les sujets ayant traits à la sécurité sont les plus abordés généralement dans les plus célèbres groupes d’échanges en ligne de l’Ituri. Les alertes sécuritaires ayant trait aux attaques des groupes de milices pour la plupart, passent d’abord par les réseaux sociaux pour atteindre des autorités compétentes.
    Et si les groupes WhatsApp étaient infiltrés par les mêmes rebelles ?

    Les réseaux sociaux volent la vedette aux numéros verts ainsi qu’aux médias traditionnels.

    Les acteurs de la société civile, journalistes et autres activistes ont pour premier choix, les réseaux sociaux pour diffuser ou alerter sur n’importe quel mouvement suspect, au lieu de recourir aux numéros verts de la police ou aux médias traditionnels (Radio, Télévision).

    Nombreux sont ceux qui ne savent même pas l’existence de ces numéros, sauf en cas de visites nocturnes par des bandits.

    Avec autant d’avantages et inconvénients, visiblement, les médias sociaux en Ituri particulièrement sont un facteur important de la désinformation et cela à grande échelle.

    La dépendance

    Autre problème engendré par ailleurs par ces moyens de communication, c’est la dépendance. En effet, chez certains individus notamment les jeunes, Tiktok, Facebook, WhatsApp… peuvent créer une réelle addiction et un vrai manque dans la vie réelle du « no-life ».

    Certains internautes peuvent y passer jusqu’à 40 heures par semaines, provoquant des maladies physiques comme des maux de dos ou de tête, mais aussi des maladies mentales, en plus de la dépendance.

    La dépendance à ces réseaux n’est donc pas un danger à prendre à la légère.

    Verite Johnson

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