La Police nationale Congolaise (PNC) vient de démanteler un autre réseau de présumés criminels, arrêtés à Bunia, chef-lieu de l’Ituri. Il a été présenté ce vendredi 13 janvier 2023 au gouverneur militaire de la province.
Le premier groupe de ce réseau est constitué de deux personnes, accusées de distiller des messages de haine et d’intoxication sur les réseaux sociaux, imputant aussi des autorités légalement établies.
“ Ce réseau a opté pour une stratégie médiatique tendant à verser dans l’opinion des messages de haine contre les autorités, tendant à opposer les communautés,… ”, a expliqué le numéro un de la Police en Ituri.
Pour lui, ce groupe est “ le plus dangereux, avec sa guerre médiatique ”. Ainsi, pour donner d’exemples aux autres, il a demandé “ des punitions exemplaires ”, estimant que ce qu’ils font “ c’est plus que ceux qui prennent des armes ”.
Saluant cette prouesse de la police, le lieutenant-général Luboya N’Kashama Johnny a aussi estimé que cette bande arrêtée est plus dangereuse que des miliciens armées opérant dans la province de l’Ituri sous son administration depuis plus d’une année.
“ Les deux personnes que vous voyez là, elles font pire que les CODECO, Zaïre, FRPI, FPIC, … La vérité est que beaucoup de gens combattent le dialogue pour arriver à la paix. Il y a des auteurs intellectuels. Ils disent que les autorités donnent les armes pour telle communauté… ”, a dit le gouverneur Luboya.
La deuxième équipe est constituée d’une seule personne. Il s’agit d’un monsieur se faisant passer pour un médecin traitant, alors qu’il serait en réalité un charlatan.
“ Il a administré des substances sur une dame qui en est morte. Nous le poursuivons pour meurtre ”, a précisé le commissaire divisionnaire adjoint, Ngoy Sengelwa.
Pour rappel, il y a de cela deux jours, un autre réseau de présumés criminels a été présenté à l’autorité provinciale, dont des collaborateurs des terroristes du Mouvement de 23 mars. Malgré ces arrestations, l’insécurité continue encore à chambarder la quiétude sociale dans plusieurs coins de la province.
David Ramazani