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    Après la terrible embuscade tendue par les miliciens de Codeco ce vendredi 27 janvier 2023 dans la localité de Pitso entre Lopa et Jina dans le territoire de Djugu, l’heure est aux différentes réactions.

    Le parti de l’unité et la sauvegarde de l’intégrité du Congo PUSIC qui condamne un « assassinat crapuleux » opéré par les « terroristes » de la CODECO sur les soldats loyalistes, dresse un bilan de deux officiers supérieurs (Colonels) et 13 militaires tués ainsi qu’une importante quantité d’armes, y compris des équipements lourds, emportés.

    “ Ces assaillants ont emporté l’arme lourde installée sur la Jeep militaire, y compris toutes les armes que détenaient les militaires ainsi qu’un stock considérable de munitions ”, explique Robert Pimbu président national de cette structure dans une déclaration parvenue à buniaactualite.cd

    Tout en appelant à l’intervention urgente du chef de l’Etat pour obtenir la reprise de ces armes avant qu’elles ne soient utilisées pour « exterminer la population civile innocente », PUSIC prévient que le gouverneur militaire Johnny Luboya N’kashama sera tenu responsable de ce qui va arriver.

    Faute de récupérer ces armes et si les assaillants feront une incursion quelque part pour massacrer la population civile avec ces armes, le gouvernement provincial de l’Ituri dirigé par le gouverneur militaire Johnny Luboya N’kashama sera tenu responsable ”, a conclu M. Pimbu

    Le même jour de l’attaque qui a coûté la vie à ces deux vaillants commandants FARDC et tous les militaires commis à leur garde, alors qu’ils quittaient le chef-lieu du territoire de Djugu pour regagner la ville de Bunia, le porte-parole de l’armée dans cette province a minimisé le bilan, faisant état de seulement 5 personnes tuées, contrairement aux sources locales de la société civile.

    Un acte odieux qui survient alors que ces rebelles avaient signé l’année dernière un acte unilatéral de cessation des hostilités remis aux autorités de l’état de siège et après leur participation aux pourparlers de paix de Nairobi.

    La Rédaction

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