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    Jules Aburu lors d’une interview avec la presse. Photo/ David R.

    Le regain de l’insécurité en Ituri, notamment avec l’activisme de CODECO dans Djugu, y compris la présence prolongée de la maladie à virus Ebola dans certains coins, ont eu un « impact négatif » sur les opérations de capture des passeports biométriques.

    Cette annonce a été faite ce vendredi 14 février 2020 à Bunia par le responsable du centre de capture des passeports biométriques en Ituri, qui parle d’une régression d’environs 30% comparativement aux années précédentes.

    « Le bilan n’était pas vraiment positif. Sans la paix, l’insécurité ne contribue jamais vraiment à l’avancement des choses. Aussi, l’Ebola a limité la circulation des personnes » s’est inquiété, Jules Aburu, dans des propos recueillis par buniaactualite.com.

    Avant de poursuivre : « on a eu la chute l’année passée de 30% par rapport à notre fonctionnement habituel des années antérieures » note-t-il.

    Il y’a quelques jours, M. Aburu, comme ses autres collègues des provinces, étaient à Kinshasa, la capitale congolaise, sur invitation du ministère des affaires étrangères pour une session de formation durant 4 jours.

    Question pour eux, explique-t-il, de savoir « comment se comporter avec les institutions provinciales » tout en améliorant la « qualité de travail » a-t-il conclu.

    Actuellement, le prix de passeport en République Démocratique du Congo est estimé à 185 dollars, en y ajoutant des petits frais accessoires pour d’autres formalités pratiques.

    En dépit des promesses du chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi de revoir ce prix à la baisse, aucun changement n’est encore enregistré à nos jours, faisant du passeport congolais, comme l’un des plus coûteux au monde, pour son acquisition.

    La rédaction

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