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    LDans une lettre ouverte adressée ce mercredi 12 février 2020 au Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, quelques jeunes se réclamant « leaders » exigent entre autres le retour rapide du commandant intérimaire du secteur opérationnel de l’armée en Ituri, le général Chiviri Hamuli rappelé il y a quelques jours à Kinshasa « pour consultation » par sa hiérarchie.

    « Le Général Chiviri Hamuli, commandant du secteur opérationnel FARDC en Ituri qui a mené avec brio les opérations contre la milice CODECO en territoire de Djugu ayant abouties à la réduction considérable de la capacité de nuisance de l’ennemi et au contrôle total de sa principale bastion située dans la forêt de Wago, à la satisfaction générale de la population locale, s’est vu rappelé à Kinshasa » regrettent-ils dans ce document dont une copie est parvenue à buniaactualite.com

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    Ces jeunes cadres qui dénoncent également le déploiement au mois de décembre dernier de plus de 2900 militaires de l’Ituri vers Beni avec toute leur logistique, sans être remplacés, ce qui selon eux a créé un déficit « considérable » en hommes de troupes sur le terrain des opérations à Djugu, Irumu, Mahagi et récemment à Mambasa.

    Pourtant, rappellent ces jeunes, lors de son passage en Ituri, le Président Félix Tshisekedi avait ordonné le maintient de tous les bataillons déployés dans cette province jusqu’à l’éradication totale des assaillants de CODECO et au retour effectif de la paix.

    Ils condamnent également le relèvement du Général Yav Avul Ngola Robert de la zone de Mambasa où il commandait la 32e brigade de défense et dont le rôle était primordial pour servir d’arrière-garde contre la tentative de pénétration des rebelles ougandais de l’ADF en Ituri dans leur fuite des opérations foudroyantes menées actuellement contre leurs positions par l’armée loyaliste dans la région de Beni.

    « Notre souhait est que est que ces deux officiers(Chiviri Hamuli et Yav Avul ) regagnent chacun et au plus vite son poste et que les troupes dégarnies de l’Ituri vers Beni, avec toute leur logistique, soient rapidement remplacés » insistent-ils.

    Et de conclure:

    « Il ne faudrait pas que la tentative de pacifier Beni devienne un calvaire pour l’Ituri voisin ».

    La Rédaction

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