En séjour à Isiro dans le Haut-Uélé où il représente l’Ituri dans une rencontre visant l’interconnexion de l’ancienne province orientale, le Vice-gouverneur policier fait l’objet de critiques de la part de certains internautes pour ses propos tenus au cours d’une apparition publique.
Convié à prendre la parole aux côtés de ses collègues, Moïse Abibu de la Tchopo et Ruth Baduli du Bas-Uélé, le Commissaire Divisionnaire Benjamin Alongabony qui admirait les travaux de réhabilitation des infrastructures routières sous l’égide des autorités provinciales hôtes, s’est montré très critique envers les habitants de l’Ituri qu’il a pourtant représenté.
Estimant que le Haut-Uélé constitue à ce jour un modèle à suivre pour l’Ituri, on aperçoit dans une vidéo diffusée par la cellule de communication du gouvernorat du Haut-Uélé, le Vice-gouverneur Alongabony lancer devant une foule de sympathisants de l’autorité de cette province sœur Baseane Nanga, nous citons : « Aidez l’Ituri. Là bas c’est la distraction, rien que des guerres. Pendant que votre gouverneur ici est entrain d’ouvrir les routes pour le développement, eux là bas ne font que s’entretuer, voler…», fin de citation.
Les réactions des internautes à Bunia chef-lieu de l’Ituri n’ont pas tardé.
« Propos malencontreux, dénigrants, méprisants et stigmatisants d’un responsable public, fondé de pouvoir, de l’état de siège » a écrit à chaud sur les réseaux sociaux l’un d’entre eux.
« L’autre vérité est qu’il ne se sent pas iturien, lui le numéro 2 de la Province…quand il parle de “Bango kuna” (eux là bas, en lingala) soutient un autre internaute.
D’autres internautes cependant estiment que cette autorité provinciale n’a dit que la vérité de ce qui se passe sur place en Ituri.
« Il n’y a pas du mal dans ce que le Vice-gouverneur a dit là. La vérité est têtue » estime un autre qui est vite complété :
« c’est ça la vérité. Nous sommes distraits en Ituri ».
Quoi qu’il en soit, beaucoup de réactions consultées à travers les réseaux sociaux par buniaactualite.com restent unanimes sur un point: en tant qu’autorité provinciale, de tels propos ne devraient pas sortir de la bouche d’un des principaux animateurs de l’état de siège, à qui le chef de l’État a confié l’unique mission de pacifier cette partie du pays.
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La Rédaction