Du 6 au 7 août 2024, une cinquantaine de femmes et jeunes filles ont pris part à Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri, à un atelier de renforcement sur les résolutions 13-25 et 22-50. Il s’agit des femmes défenseurs des droits de l’homme, des jeunes des différentes structures de la société civile.
L’activité est organisée par la coalition des femmes défenseurs des droits humains en partenariat avec la division genre, famille et enfant et la MONUSCO dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la femme africaine, commémorée chaque 31 juillet de l’année. Docteur Jeanne Alasha a donné le go au nom du lieutenant général Luboya N’kashama.
Objectif, renseigne Maître Marc Djeta, au-delà du renforcement de capacités sur la résolution 13-25 du Conseil des Nations unies, est la vulgarisation de la résolution 22-50. Adoptée en 2015 par le Conseil de sécurité des Nations Unies, la résolution 22-50 est la première à être entièrement consacrée à l’importance d’associer les jeunes femmes et les jeunes hommes à l’instauration d’une paix durable.
« Les femmes ont notamment plaidé pour le désengorgement des prisons à travers la province », rapporte à buniaactialite.cd, Falone Nzola, cheffe d’antenne de la coalition des femmes défenseurs des droits de l’homme en Ituri.
Des recommandations formulées à l’issue de deux jours de travaux seront destinées notamment au gouverneur de province. Des autorités provinciales, ils attendent l’accompagnement de la Jeunesse pour adopter un plan d’action provincial, y compris un arrêté provincial pour le bon déroulement des activités en rapport avec ces résolutions.
Rédaction