À la suite d’un cas d’une fusillade d’un opérateur économique à Mambasa, négociant d’or de son état, des enquêtes sérieuses sont sollicitées pour appréhender les auteurs de ce crime dans cette partie de la province de l’Ituri, au Nord-Est de la République démocratique du Congo.
En effet, un négociant d’or a été tué par des hommes armés le dimanche 5 janvier 2025 à Biakato, chef-lieu de la chefferie de Babila Babombi, à environ 80 km au sud de Mambasa sur la route nationale numéro 44, en territoire de Mambasa.
D’après les sources locales, c’est aux environs de 19 h, heure locale, que des hommes armés en tenues semblables à celles des Forces armées de la République démocratique du Congo.
« Ces bandits ont investi le comptoir du défunt vers 19 h pendant que la victime était sur place. Ils ont commencé à tirer des coups de feu sur la victime ,ils ont aussi emporté des sommes d’argent et d’or avant de se volatiliser dans la nature », déplore Mendela Moussa, un activiste des droits humains dans la zone.
Dans une interview accordée à buniaactualite.cd, Syaghuswa Hasivirwe Luc, président de l’association culturelle Kyaghanda Yira en chefferie de Babila Babombi, a manifesté son indignation face à cette fusillade ayant visé l’un de ses membres.
Pendant ce temps, d’autres sources indiquent que la victime a été acheminée dans une structure sanitaire dans la province voisine du Nord-Kivu pour des soins appropriées.
« La victime est encore en vie, elle a reçu trop de balles. Elle est déjà transférée à Beni (Nord-Kivu) pour des soins », rapporte Mendela Moussa, de la nouvelle société civile de Babila Babombi, dans le territoire de Mambasa.
M. Syaghuswa demande l’ouverture des enquêtes sérieuses afin que les auteurs et coauteurs de cette fusillade soient dénichés et qu’ils puissent répondre de leurs actes.
Les enquêtes sont déjà en cours, à en croire les sources sécuritaires. Notons qu’il s’agit du premier cas de fusillade depuis le début de 2025 dans cette zone. La victime était également connue comme journaliste dans une radio communautaire locale.
Yves Romaric Baraka