Photo inédite
Alors qu’une délégation de l’assemblée nationale composée de 16 députés nationaux originaires pour la plupart de l’Ituri sejourne à Bunia où elle dit venir « évaluer la mise en œuvre des instructions gouvernementales sur la sécurisation de Djugu » M. Bedidjo, qui se montre trop critique envers ce genre de conciliabules moins productifs à ses yeux, plaide pour la mise à disposition de l’armée de moyens humains, matériels et financiers nécessaires au bon accomplissement de sa tâche.
« Notre crainte est l’enlisement de cette situation avec toute sa cohorte de malheurs comme c’est le cas à Beni […] Nous vous demandons de ne pas vous laisser distraire et distraire l’armée par des dialogues, concertations, consultations et autres démarches qui ont montré leur limite » peut-on lire dans cette correspondance.
Il y a deux jours, Luc Malembe un autre acteur politique de la place a, dans son analyse largement partagée sur les réseaux sociaux, demandé lui aussi au gouvernement l’imposition de la paix à Djugu comme unique solution à la crise, estimant qu’il y a une totale absence de l’État sur le terrain.
Selon lui, des missions parlementaires et autres délégations gouvernementales budgetivores et improductives ne font que dilapider de l’argent qui devait être affecté à la prise en charge des militaires en pleine opérations contre les assaillants.
La Rédaction