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    La province de l’Ituri fait face à une nouvelle flambée de violences armées, marquant négativement les premières semaines de l’année 2023. Une précarité sécuritaire qui a poussé le responsable du parti politique Envol de s’en prendre « farouchement » à l’Etat de siège.

    Pour Maître Mugisa Tibasima, coordonateur provincial dudit parti politique en Ituri, la situation sécuritaire dégradante qui s’observe ces derniers jours dans la province, est résultante de l’instauration prématurée de l’état de siège qui, logiquement, devrait être enlevée urgemment.

    Ce qui se passe actuellement est le résultat d’un État de siège hasardeux, proclamé sans toute planification et dont les initiateurs peinent à faire un bilan. Les députés nationaux et le président de la République ont choisi de condamner le peuple iturien dans une misère intolérable. Le peuple Iturien doit comprendre que ce sont nos députés qui ne veulent pas de la fin de l’Etat de siège. L’Etat de siège n’a produit aucun effet ”, a-t-il estimé.

    S’en prenant aussi aux députés et sénateurs ituriens, cet acteur politique a interpellé la conscience de la population pour des élections qui se pointent à l’horizon.

    Je me pose la question ce que fait le caucus des parlementaires de l’Ituri à Kinshasa. J’interpelle la conscience des ituriens, de réserver une simple sanction au président Félix Tshisekedi et aux députés de l’Ituri de ne plus les reconduire aux élections prochaines de peur que la misère des ituriens ne deviennent aigüe qu’avant ”, souligne-t-il dans des propos recueillis par buniaactualite.cd.

    Instauré depuis plus d’une année, l’Etat de siège en Ituri et au Nord-Kivu n’a pas, jusque-là, permis de restaurer « complétement » la paix dans ces provinces. Des groupes armés ne cessent d’endeuiller la population civile, malgré les efforts des autorités de cette administration spéciale.

    David Ramazani

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