Une accalmie précaire semble s’être installée dans la chefferie des Babila Babombi, située dans le territoire de Mambasa. Si les ADF (Forces Démocratiques Alliées) sont désormais moins souvent accusées d’être à l’origine des exactions, la région connaît une recrudescence inquiétante de cambriolages et de banditisme.
La CRDH (Convention pour le Respect des Droits de l’Homme) dénonce cette situation, en particulier les tracasseries dont sont accusés certains éléments des forces de défense et de sécurité.
Depuis le début de l’année, plus de 20 cas d’assassinats et ou fusillades ont été enregistrés à Mambasa.
« Cette situation risque de fragiliser davantage la relation entre les civils et les forces militaires. Il y a eu des assassinats, mais l’organe militaire n’est même pas en mesure de dire à la population qui sont les auteurs », regrette Ram’s Malikidogo, responsable de la CRDH localement.
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Face à cette recrudescence de la violence, la CRDH appelle à la traque des responsables, qu’ils soient membres de la police, de l’armée ou appartenant à d’autres groupes armés. L’instabilité persiste, et la population continue de vivre dans l’angoisse, de l’autre côté l’effort de sécurité et de maintien de l’ordre se poursuit.
À Mambasa les appels à une action décisive pour endiguer la criminalité et garantir la sécurité de la population se multiplient.
Rédaction