Le médecin directeur de la zone de santé de Mandima en territoire de Mambasa en ituri, a indiqué à la presse locale il ya quelques jours que le village Makeke situé à la limite avec Mangina au Nord Kivu, épicentre de l’épidémie à virus Ebola,a enregistré 6 cas confirmés parmi lesquels 4 décès.
Une situation qui a poussé le vice-gouverneur Pacifique Keta Upar,assumant l’intérim de son titulaire à convoquer une réunion de sécurité élargie aux humanitaires.
Pendant ce temps, des informations qui ont circulé sur les réseaux sociaux et qui se sont propagées comme une traînée de poudre ont fait état de la présence de cette épidémie en territoire de Mambasa et en ville de Bunia, créant de la panique au sein de la population.
C’est ce qui a poussé le gouverneur de province, Abdallah Pene Mbaka à convoquer la presse locale pour une mise au point.
« C’est faux et archifaux, l’épidémie d’Ebola n’est pas encore arrivée chez nous, ce ne sont que des rumeurs. Ce sont les habitants de Makeke qui ont été contaminé à Mangina au nord Kivu, morts et enterrés là-bas. Toutes les informations qui me sont parvenues de différentes structures sanitaires de la province me signalent qu’il n’ya aucun cas signalé au stade actuel, pas de virus Ebola chez nous » a déclaré Abdallah Pene Mbaka à la presse.
L’autorité provinciale a précisé par ailleurs que lors qu’une épidémie est déclarée dans une province, seul le gouverneur détient le monopole de porter cette information à l’opinion publique.
« Je suis l’unique personnalité de la province à déclarer officiellement l’existence d’une quelconque épidémie. Que ce soit le chef de division provinciale de la santé ,même le ministre provincial de la santé moins encore les responsables des structures sanitaires n’ont pas cette compétence » a-t-il précisé, avant d’ appeler ses administrés à observer les mesures d’hygiène contenues dans le communiqué signé depuis la semaine dernière par le vice-gouverneur de province Pacifique Keta Upar.
Parmi ces mesures on note le lavage régulier des mains, l’interdiction de la consommation des viandes des animaux retrouvés morts mais aussi ne pas toucher les malades morts de l’épidémie d’Ebola.
La Rédaction