Depuis le début de cette année 2021, au moins 82 civils ont été tués par des groupes armés actifs en Ituri.
Un bilan du mois de janvier, rapporte la coordination de la société civile en province.
A l’en croire, les miliciens de la FPIC « Chini ya kilima » et les rebelles ougandais des Adf, en sont les principaux auteurs dans le territoire d’Irumu.
Parmi de massacres en grande échelle, cette structure citoyenne a dénombré 46 pygmées tués à Masini le 14 janvier par les ADF puis 28 autres civils morts lors des affrontements entre l’armée loyaliste et les miliciens de la FPIC à Lengabo, aux alentours de la ville de Bunia. A cela s’ajoute de nombre autres cas isolés en territoire de Djugu, orchestrés par des miliciens de CODECO.
Pour sa coordonatrice, Marie Noëlla Nyaloka, il est plus que temps au président de la république, Félix-Antoine Tshisekedi dans sa nouvelle approche de « l’Union sacrée », de concrétiser ses promesses pour la restauration de la paix à l’est du pays.
« D’ici là, il y aura la mise en place du gouvernement d’Union Sacrée. Une occasion pour nous de réitérer notre demande au près du président de la république à pouvoir concrétiser ses promesses en déménageant son État-major à Goma pour lui permettre de se rapprocher de cette population meurtrie en vue d’identifier dans un bref délai de solutions adéquates à la situation sécuritaire de la partie Est du pays », a-t-elle expliqué à buniaactualite.com.
Il faut dire que, depuis le début des hostilités en Ituri vers la fin de l’année 2017, plus au moins 3.000 civils ont été massacrés par les groupes armés, selon la société civile. Aussi, des maisons incendiées avec un déplacement massif de la population enregistré dans le territoire de Djugu, Irumu et Mahagi.
Marcus Jean Loika