Archives

    La province de l’Ituri est sous l’œil des caméras ces dernières années, marquée notamment par son instabilité sécuritaire qui peine à disparaître. Au côté de cette situation sécuritaire balbutie une autre : le VIH/SIDA qui semble être un danger mortel, mais « silencieux ».

    Les dernières informations du programme national de lutte contre le VIH/SIDA (PNMLS) en Ituri parvenues à buniaactualite.cd ce vendredi 20 décembre révèlent que la ville de Bunia, capitale provinciale de l’Ituri, a un taux de prévalence de 7,1%, le classant au sommet du pays.

    Bunia qui, depuis 2018, accueille des milliers de déplacés, est exposé à ce nouveau danger « silencieux ». Le VIH/SIDA circule, mais peu d’initiatives de sensibilisation vont dans le sens de sa prévention, déjà dans une province dominée par la crise sécuritaire et humanitaire.

    Les zones minières, dont Ninia ou encore Mongbwalu, ont été pendant longtemps, et semblent demeurer encore, des régions de l’Ituri où le taux de prévalence des personnes séropositives reste aussi élevé. Bunia vient de rejoindre une fois de plus la danse, avec notamment sa surpopulation accrue ces dernières années.

    Il est plus qu’urgent, estiment des spécialistes, que des efforts soient orientés vers la prévention du VIH/SIDA en province de l’Ituri, en vue de limiter ses dégâts dans le temps.

    En République démocratique du Congo, le ministère de la Santé avait lancé, mardi 22 octobre 2024, une enquête d’évaluation de l’impact du VIH sur la population. Une initiative qui n’a peut-être pas produit grand résultat.

    Même si on n’en parle aussi quasiment pas, il faut tout de même souligner que 39,9 millions de personnes vivaient avec le VIH dans le monde en 2023. Des milliers d’autres en sont morts.

    Verite Johnson

    Leave A Reply

    error: Content is protected !!