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    Au lendemain de l’entrée des miliciens de CODECO dans la ville de Bunia la matinée de ce jeudi 04 septembre 2020, un fait considéré comme « humiliant » et « scandaleux » par une bonne partie de l’opinion, les appels à des démissions en cascade se multiplient.

    La coalition Lamuka était la première à donner 7 jours au gouvernement de Kinshasa pour relever tous les responsables des services de sécurité présents en Ituri, menaçant de mobiliser la population en cas de non exécution de cette revendication.

    L’association culturelle dénommée ENTE qui regroupe les membres de la communauté Hema est revenue sur la charge, accusant les acteurs sécuritaires de complicité avec l’ennemi, avant d’exiger elle aussi leur départ.

    Le caucus des parlementaires de l’Ituri, qui a également clôturé ses travaux ce vendredi a formulé entre autres la même recommandation.

    « Il faut révéler tous les animateurs de ces différents services » a affirmé dans le communiqué final Julie Adabay, rapporteure de l’assemblée provinciale, dans des propos recueillis par buniaactualite.com

    Pour sa part, le député provincial Tali Omba Moïse, élu d’Aru, qui abonde dans le même sens, a appelé le gouverneur de province Jean Bamanisa et son équipe à jeter le tablier, menaçant d’initier une motion d’ici la rentrée parlementaire de septembre, si son appel n’est pas écouté.

    L’association des importateurs des produits pétroliers n’est pas elle aussi du reste.

    Son président Daniel Mugisa, au cours d’un point de presse, a lui aussi donné 5 jours au gouvernement provincial pour stabiliser la situation sécuritaire à Bunia, menaçant d’ordonner la fermeture de toutes les stations d’essence si rien n’est fait.

    La Rédaction

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