Dans la ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri, la Division provinciale du Genre, Famille et Enfant, organise du 20 au 22 avril, un atelier de formation des femmes sur le Genre, l’Education financière et activité génératrice de revenu (AGR) à l’intention des femmes et des jeunes filles affectées par les conflits armés dans cette partie du Nord-Est de la République Démocratique du Congo (RDC).
Cet atelier organisé avec l’appui de l’ONU FEMMES, porte sur l’autonomisation de la femme afin d’améliorer ses conditions de substances. Il se tient dans la salle des réunions de l’hôtel Gold Stars de la ville de Bunia.
Le répondant de la division provinciale du genre, de la famille et de l’enfant dans ladite activité, indique cet atelier va permettre à la femme de se prendre en charge, de déceler ses problèmes réels et d’en trouver solution.
« Ces femmes seront d’abord formées et après seront appuyées pour organiser des activités génératrices de revenu, surtout rentables et porteuses. Après cette formation, ces femmes seront capables de mener leurs business qui vont contribuer à l’amélioration de leur situation au niveau des familles », a dit Jean Marc Mazio dans des propos recueillis par buniaactualite.cd.
Cette bouche autorisée de la division provinciale du Genre, de la Famille et de l’Enfant en Ituri, pense néanmoins que cet atelier qui rentre dans le cadre de l’autonomisation de la femme, mérite le soutien de tous afin de penser à faire la paix qui, selon lui, reste une condition pour l’amélioration du bien-être.
« Les femmes doivent se mobiliser pour se prendre en charge. La dépendance joue négativement sur la situation de la femme. Nous avons tous l’obligation de nous mobiliser pour soutenir les initiatives des femmes. Ces femmes que vous voyez dans des sites de déplacés, sont elles qui nourrissent la ville de Bunia ! Il est temps de construire un agenda raisonnable pour une paix durable », a exhorté Monsieur Mazio.
A signaler que dans la province de l’Ituri, les femmes et enfants sont les plus touchés par les conflits armés qui déchirent cette partie du pays depuis déjà plusieurs années.
Mathieu Vatsos