Ce mardi janvier 2025, à Bunia, capitale provinciale de l’Ituri, quatre jeunes présumés recrutés par le M23 ont été présentés et remis au Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation (P-DDRCS) par le gouverneur militaire, le lieutenant général Luboya N’kashama Johnny.
Cette activité officielle s’est déroulée sur l’esplanade du gouvernorat en présence des autorités politico-administratives, militaires, de la Police Nationale Congolaise, de responsables de confessions religieuses, de jeunes, de membres de la société civile et d’autres acteurs de la communauté.
Cette action a été saluée par le gouverneur militaire de la province, Luboya Nkashama Johnny. Cependant, il a exhorté ces jeunes à ne pas se laisser manipuler par des personnes malintentionnées.
« Si on vous trompe, dites à ces gens que cette histoire ne nous concerne pas. Et si vous êtes récupérés encore, nous verrons comment traiter ceux qui n’ont pas les oreilles pour entendre« , a souligné le patron de la province dans des propos recueillis par buniaactualite.cd.
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Par ailleurs, Jean de Dieu Désiré Ntanga Ntita, coordonnateur national du programme de désarmement et démobilisation, a précisé que ces jeunes qui commencent une nouvelle vie doivent retrouver une bonne identité.
« Maintenant qu’ils rentrent dans la communauté, faites en sorte que ces personnes qui entament une nouvelle vie retrouvent des métiers valorisants ainsi qu’une nouvelle identité. C’est notre responsabilité d’assurer une bonne intégration dans les zones d’accueil« , a déclaré le coordonnateur national du programme de désarmement en RDC.
Signalons que quatre ex-miliciens du groupe d’autodéfense dit Zaïre récemment désarmés à Mabanga, dans le territoire de Djugu, qui souhaitaient rejoindre à nouveau la rébellion du M23 par le littoral du lac Albert, ont été arrêtés par les services de sécurité.
À ce jour, plus d’un millier de combattants issus des différents groupes armés opérant dans le territoire de Djugu se sont désarmés avec plusieurs munitions de guerre.
Jonathan Bavonga